Archives mensuelles : septembre 2008

Le dernier week end ensoleillé

Premièrement, petit point sur le climat à Vancouver

http://www.meteo.fr/test/gratuit/wwis/clim_tab.htm?a=CN&b=266&c=00266&d=C&e=

Comme les courbes le montrent, il pleut souvent, voire même tout le temps en hiver (hiver qui commence à partir de maintenant).

Donc, soit je persiste à venir en vélo tout les matins soit j’abandonne. Après moults calculs, je vais persister parce que : 

1) c’est sain et écologique

2) je paye pas le bus et j’aime pas les amendes surtout à 200 $ 

3) je met 2’30 pour faire chez moi-arrêt de bus et 12’pour faire arrêt de bus-forestry et je mets 14′ en vélo…

Bref, du coup voilà les dernières photos du dernier week end ou il fait beau : 

Samedi, kayak au nord de Vancouver

Dimanche, balade de Lynn Valley à la Grouse Mountain (chemin détourné pour éviter les touristes…) c’est plus long mais beaucoup plus beau!

Donc il y a toujours des arbres,

Le pont suspendu,

Nouveauté, le rocks field, un peu dur à monter pendant une heure

*

Toujours les moustiques une fois que l’on arrive dans la jungle en haut,

Ca y est, on est en haut (et on a pris cher!)

on est rassuré, c’est toujours magnifique

Et le retour par le seabus, vers downtown

Voilà les dernières photos du soleil 😦

Les JO de 2010

En 2010, Vancouver acceuille les XXI jeux olympiques et paralympiques d’hiver. Nice!!! (ou pas)

Comme à chaque jeux olympiques, on a le droit aux petites polémiques…

1) Sauvons la vraie mascotte!!!!

Voilà les trois mascottes qui représentent plus ou moins la faune de BC

SUMI : orque, aigle et ours, il est trop fort et adore le chocolat chaud

QUATCHI : c’est un sasquatch, sorte de yéti (il est donc timide) et son rêve est de devenir goal de hockey

MIGA : mi ourse mi baleine, Miga surf l’été et snowboard l’hiver, sa couleur préferée est le « vert forêt »

Ces mascottes tiennent la vedette et  sont « inspirées des légendes des first nationsconnus depuis la buit des temps ».

Mais il existe une autre mascotte MUKMUK, la marmotte de Vancouver Island

MukMuk est complètement oubliée des organisateurs. Premièrement, il n’a pas droit à de peluches, de porteclefs à son effigie 😦 . Il n’est que virtuellement réel, et ça c’est grave. Ensuite, il n’a pas de vraie histoire et les seules fois où on peut le voir en vrai, c’est sur les poubelles pour recycler (pas cool 😦 ).  MukMuk doit elle avoir un vrai status et ne pas rester le sousfifre de Sumi, Quatchi et Miga?

L’environnement :

Pour faire des jeux olympiques, il faut créer des stades, construire des routes et faire une belle cérémonie d’ouverture. Il n’y a qu’une route pour faire Whistler-Vancouver, les deux sites olympiques. Donc, ils refont la route, normal. En plus du cout environnemental de construire la route, c’est surtout le risque de glissement de terrain (encore eux 🙂 )et la destruction d’un habitat pour les aigles, the Eagleridge Buff. Couper les arbres pour construire la route empêche les aigles de faire leur nid, et construire un tunnel rajoute $15 millions au coût total de la route…

A rajouter les conséquences de la déforestation dans d’autres endroits pour la création de superrampes de ski etc…

3) Le village olympique et les homeless

Ca sera surement plus dur de déplacer 2 millions de personnes qu’à Pekin, mais comme pour tous les jeux olympiques, la construction en plein centre ville des batiments entraînent la destruction de logements. A Vancouver, le village olympique est construit très proche du centre ville et est tout neuf, au moment de la construction les logements disponibles après les JO étaient censé devenir des HLM, ce qui n’est apparement plus le cas.

C’est surtout que tout les drogués et sans abris vont être déplacés autre part (c’est pas classe pour les JO). La photo est prise sur Hastings Street, où caddie, traffic de drogue et prostitution se cotoyent tout le long (et c’est grand et c’est impressionnant), et que les organisateurs vont tenter de cacher au monde entier.

Forcement, les associations crient au scandale mais la responsabilité vient plutôt du gouvernement qui a baissé les aides et de la municipalité qui n’a pas créé de centre sociaux, par exemple il y a 300 lits disponibles pour environ 6000 sans abris.

Kelowna, la vallée de l’Okanagan

Kelowna est située dans la vallée de l’Okanagan, à 4h de route environ de Vancouver.  La vallée est en fait occupée par un immense lac (le lac Okanagan) qui fait plus de 90 km de long! La vallée est caractérisée par un climat assez sec, suffisament pour que l’on puisse produire du vin et des fruits. Plus de 50% de la production de fruit de BC vient de la vallée.

La ville de Kelowna est la troisième ville de BC après Vancouver et Victoria (environ 100000 hab). En fait, la ville se développe très vite depuis une dizaine d’année. C’est une ville vielle (30% de retraités) qui veut développer son tourisme en construisant de magnifiques jardins de compet avec de fines scultpures et de gros hotels. On peut aussi faire du ski nautique et alpin, ça envoie du rêve!.

     

Notez la grue en arrière plan, le gazon encore une fois parfaitement tondu et surtout le pédalo monstre du Loch Ness local « Ogopodo ». Toute la ville est comme ça, les nouveaux immeubles tous neufs cotoyent les zones en construction ou industrielles. Il y a un gros effort pour rendre la ville attractive même si c’est souvent un peu trop kitsch…

Au nord de la ville, c’est la « knox mountain » bien différente de la Grouse. C’est aride, c’est pas très haut et on rencontre surtout des blondes qui promènent leur « so cute! » chien, mais la vue sur le lac est très jolie (d’ailleurs on dirait que c’est la mer tellement on voit rien!).

  

On peut voir les rondins de bois flottant à côté de l’industrie forestière. En fait c’est plus cette industrie que la piquette qu’ils vendent qui fait la richesse de la région… Mais ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est que tous leur bancs sont en plastique imitation bois…

 

Pour résumer, c’est une ville qui s’aggrandit, à besoin de main d’oeuvre saisonnière pour les récoltes ou annuelles et qui tente de devenir attractive. Les jeunes que j’ai rencontré aiment bien la ville pour passer de bonnes vacances, il fait beau, il y a la plage et beaucoup y viennent quelques temps pour travailler avant de bouger vers Calgary ou l’ouest du Canada…

(maison « historique » avec pierres rose bonbon, à l’image de la ville)

Personnellement, j’ai trouvé la ville très plan plan et ennuyante et sans charme particulier pour ce qui est de l’environnement immédiat, de toute façon c’est mieux là où on est c’est bien connu…(mais j’ai bien aimé les montagnes)

  

Le mystère de la Grouse Mountain

Le mystère de la Grouse Mountain.

La Grouse Mountain, c’est LA montagne au nord de Vancouver. 1231 m d’altitude,  des pistes de ski, un téléphérique et surtout la vue sur Vancouver et sur les montagnes américaines. Sur la photo c’est dans le massif du milieu la 4ème montagne en partant de la gauche

L’ascension

La Grouse Mountain, se grimpe et cela s’appelle la Grouse Grind. C’est une des hike les plus populaire de Vancouver. En gros, 850 m de dénivelé en 2,5km, le chemin n’est fait que de marches et est exclusivement dans la forêt. Trop bien?

Populaire = il y a trop de monde, cela fait un peu pélerinage ou alors chercheur d’or du klondike

850m de dénivelé en 2,5 km + marches = c’est court, c’est intense et c’est fatiguant, c’est pas trop une « rando » c’est plus une course

La forêt = l’effet de serre quand on fait du sport

Résultat : c’est pas un très bon moment à passer enfin, on se dit qu’il y a la vue en haut

En fait il faut le considerer plus comme une course. D’ailleurs le meilleur temps est de 25 minutes. Au sommet, les meilleurs temps de la journée s’affichent ainsi que les meilleurs temps de tout les temps pour chaque catégorie (catégorie -12 ans à + 80 ans).

Le sommet

Après avoir pris trop cher dans la montée, quoi de mieux qu’une vue sur Vancouver, dans la nature, les cheveux aux vents.

On peut aussi ne pas prendre cher  mais payer cher la montée en téléphérique (35$) et se désaltérer au Starbucks et manger un bon burger avant d’aller voir le spectacle de bucheron! Le spectacle c’est petite musique folk en fond et présentatrice qui commente les prouesses des bucherons tout ça avec une petite mise en scène théatrale « Qui est le meilleur bucheron, on fait une compétition? ». En tout cas, ça à l’air de plaire.

Ce qui est mieux, c’est que l’on peut voir un VRAI ours dans une VRAIE cage et prendre des photos pour faire croire que c’était dans la VRAIE nature, classe!

Il y a aussi des superbes sculptures en bois tout le long de l’allée goudronnée qui menne à l’enclos des ours.

Pourquoi le mystère de la Grouse Mountain?

Parce que les canadiens adorent cet endroit et je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi. Je comprends pour les touristes parce que on a le droit de se tromper et de croire le lonely planet.

Par exemple, ma coloc à offert la montée à la grouse mountain en téléphérique + tyrolienne (on peut aussi faire ça) à son copain pour son anniversaire. Elle s’est emerveillée des bucherons et à trouvé le coin très sympa.

Bon j’ai quelques éléments de réponse (la vue est belle, c’est pas loin, c’est sportif ou pas) mais ça n’explique pas pourquoi un tel engouement des vancouverien alors qu’il y a tellement d’endroits très bien aussi près que la grouse et beaucoup plus agréable. Mystère…

La forêt

L’arbre c’est important au Canada. Le building du Forest Science Center est aussi grand que celui des sciences de l’éducation ou de chimie. Après, tout n’est pas une question de taille, mais les étudiants sortant de Forestry sont beaucoup mieux payé que les élèves sortant d’autre cursus à dominante scientifique.

Quelques chiffres :

402 000 000 ha de forêt au Canada soit l’équivalent de 7 fois la France!!!

2 080 000 arbres de Noël produits en 2006. De quoi pourvoir tout les foyers de Géorgie à Noël (Ossètes et Abkhases compris).

26 965 836 litres de sirop d’érable produits par an soit 9 piscines olympique

2,2% la contribution de l’industrie forestière au PIB

–> on comprend alors l’interêt du gouvernement à financer grassement des programmes de recherches cherchant à limiter les maladies dans les forêts…

La production forestière est donc un des secteurs économique du pays. Pour info, le Canada s’est d’abord développé grâce au commerce de fourrure (pour les trappeurs mais aussi pour les parisiennes) au XVI siècle et il s’est intensifié au fil des siècles jusqu’à atteindre 930 000 peaux de bêtes (hors phoques) en 2005 ce qui doit valoir environ 116000 manteaux de fourrures/an.*

Quelques photos :

Bien sûr, il y a différents types de forêts, la où je suis c’est essentiellement de la rain forest, de la coast forest ou des forêts subalpines.

Rain Forest (Rambo)

Subalpine forest

Coast Forest (à 10 min à pied de chez moi, classe)

Les « alpages », les arbres de devant, même s’ils sont très petits, ils sont très vieux (une cinquantaine d’année) : une adaptation au froid et au vent

Globalement, c’est comme nos forêts, mais en plus grand ou plus petit. (les photos sont pourries je sais).

Sinon, comme les forêts c’est important  :

le changement climatique c’est grave, ça risque de perturber les écosystèmes et d’amener de nouvelles maladies

– il y a une législation très compliquée, dont je vous ferait grâce

– Vancouver n’est pas pollué, les arbres absorbent (nice!)

la feuille d’érable est l’emblème du Canada

– d’ailleurs chaque état à son emblème forestier, pour la BC c’est le thuya géant ou cèdre rouge

– il y a des moustiques, je viens de les compter, une petit vingtaine de piqures, 1 cm de diamètre

800000 emplois direct ou indirect grâce au secteur forestier

– Quand on arrête de lire le journal papier et qu’on s’envoie des mails, c’est la crise (effondrement du marché, augmentation des prix et baisse du dollar)

Bref, leurs forêts sont belles et utiles, respectent l’environnement (‘un arbre c’est durable ») et contribuent au développement économique du pays.

Certes, mais il y a toujours le secteur en crise, les industries papetières et les beetles qui mangent tout…

Mais bon, j’aime bien la forêt quand même 🙂 .

*pour le calcul j’ai estimé que on prenait environ 8 peaux pour un manteau standard, en prenant compte que les animaux peuvent avoir des surfaces en fourrures variables (belette au grizzli). Si quelqu »un a des informations plus précises…

Le lunch

Le lunch et ses merveilles gastronomiques

Jusqu’à maintenant le campus était assez calme, on pouvait manger tranquillement un peu partout sans faire trop de queue. Avec la rentrée et des milliers d’étudiants qui mangent à midi, c’est un peu la folie partout. Premièrement, le concept de « RU » n’existe pas. Il y a  un endroit qui lui ressemble dans le campus, un endroit enterré dans le SUB (student union building) sans lumière ou l’on peut prendre un plateau et choisir entre différentes chaines de Fast – Food. C’est tellement grand et il y a tellement de monde que tu ne risque pas de croiser quelqu’un que tu connais. Je comprends donc pourquoi dans les campus des séries américaines, il faut être soit Quaterback avec un blouson rouge fluo, soit PomPom et copine du  quaterback pour tenter une sociabilisation (le mieux c’est d’avoir son nom derrière le blouson, comme ça tout le mondele connait!).

Quelques exemples de ce que l’on peut trouver (sachez que j’ai fait mon ultra touriste pour prendre ces photos en heures de pointe, d’ou les photos floues)

Le BBQ, prix moyen 4,5 $. Est ce qu’on a faim après? Ca dépend si on a pris des frites avec

Les slices de pizza, meilleures qu’au RU, prix moyen 2$ la slice, 3,5$ les deux. Est ce qu’on a faim après? Si t’en prends 2 ça va.

Le wok, mélange de légumes, viandes revenue au wok ou à la poële, généralement servi avec du riz,, prix moyen pour le combo, 5-6$ dollars, par contre après on est blindé

Les salades où tu peux choisir ce que tu mets dedans, prix moyen 4-5 dollars. Comme c’est une salade, tu as faim après et le cookies t’attends

Prix moyen du cookie, 1$

Les sushi, grande spécialité de Vancouver (après le Japon), c’est pas trop cher, 4$ la boite de 6-8 maki et c’est soit très SAIN, soit tu es malade, parce que la mer est poche mais il y a un long chemin avant d’arriver dans les boîtes…

Après, café au Starbucks, en bonus ma paillasse, rangée.

Bien sûr on peut toujours manger au Mc Do, au Subway, dans des chinois, au Starbucks (mais c’est cher). Beaucoup d’étudiants se préparent à manger dans des tupperware de compétition (à compartiments et avec fermeture hermétique à clapets). Globalement la seule solution pour manger sainement pour pas trop cher.

Dans mon labo, ils mangent leur lunch dans leur bureau sans fenêtre quel que soit le temps (youpi!) mais la plupart des étudiants mangent dehors ensemble sur les grandes pelouses scandaleusement vertes en plein été.

Le musée d’anthropologie

Le musée et les first nations

Un peu partout à Vancouver on peut voir des totems, des muraux avec les motifs des First Nations. « First Nations », c’est le nom donné aux peuples qui étaient déjà là avant l’arrivée des occidentaux, en gros les Indiens (mais il faut pas les appeler comme ça). Comme la BC a été conquise qu’assez tardivement (rappelons que Vancouver n’a que 150 ans), l’héritage de ces peuples est encore là (plus ou moins).

Il existe des réserves pour ses peuples comme aux USA. En BC, les natifs sont le plus souvent extrêmement pauvres et vivent dans des bidonvilles (leurs réserves). Ils tentent alors de revaloriser leur héritage culturel en développant l’art natif.

Le totem ci dessous date de la fin du XIX ème siècle :

La couleur est un peu passée mais on peut encore imaginer que le totem avait encore sont rôle original (rôle religieux et de signalisation aux abords des cotes)

Ensuite, une série d’objets du quotidien, qui doivent dater de la première moitié du XXème siècle.

Là les motifs sont un peu différents du premier totem, ils sont issus d’une autre ethnie, les Haïda. D’autres exemples de totem de différentes ethnies, le style est légèrement différent

L’artiste le plus connu est Bill Reid, il vient de l’ethnie Haida, c’est pour ça que leurs motifs sont les plus célèbres et c’est ceux que l’on retrouve le plus souvent à Vancouver ou sur les souvenirs pour touristes. Une sculpture de lui :

On va dire que c’était un artiste complet, il a fait des totems, sculptures, peinture, bijoux etc… Quelques exemples de ce qu’il a fait d’autre.

Maintenant, l’art des first nations se diversifie et n’est plus seulement une seule réplique de ce que faisait leut ancêtres pour essayer de conserver leur patrimoine culturel, les influences sont nettement occidentales, quelques exemples :

Bref, plutôt rien à voir avec les totems du début…

J’ai un peu du mal à cerner comment sont vraiment considéré les natifs ici et leur place dans la société. Parfois ça donne un peu l’impression qu’il est dans le devoir de leur donner une place dans la société mais qu’en fait il n’y pas réellement de place pour eux. Exemple, je suis allée à un festival où il y avait tout type de musique, les musiciens indiens étaient en costumes traditionnels devant un public curieux comme on est devant un zoo. Remarque, sous les « costumes », il y avait des nike air. Je n’ai pas encore croisé un seul natif à l’UBC. A Tofino (près de la réserve), ils se présentent comme montreurs d’ours pour les surfeurs en quête d’exotisme.

Vancouver Island, Tofino & Ucluelet

Pour situer, Vancouver Island est l’île à côté de Vancouver (logique), techniquement c’est une île, on prend le bateau pour y aller, il y a l’océan, etc…à part ça la longueur de l’île est équivalente à la distance Brest-Strasbourg (petite distance pour le Canada. Je  suis allée totalement à l’Ouest, là où l’on peut voir des surfeurs (pas nus, parce que l’eau est froide).

Les ovnis sur la plage sont en fait de longues algues (jusquà 3 m de long). C’est marrant de sauter à pied joint pour exploser la boule au bout (seul interêt des algues).

Sinon, la plage fait apparement penser à un film célèbre dont le personnage principal est l’idole du personnage principal d’un autre film célèbre.

Juste à côté des plages, il y a la « rain forest », un peu comme la forêt amazonienne mais avec la chaleur en moins et pas le même type d’arbre. Les arbres sont énormes, poussent sur n’importe quoi, y compris sur d’autres arbres (encore debout). C’est assez fou. Une partie de la forêt est une reserve pour les natifs (bientôt un post sur les indiens et l’histoire du Canada).

Pour vous donner une idée, voilà un arbre déraciné, cherchez l’échelle.

Du coup, on s’imagine vraiment dans la jungle avec Rambo. Rambo a d’ailleurs été tourné à 2 h de Vancouver, à Hope, ce qui en fait la fierté de la ville (doit elle?).


Sinon, grande nouvelle, j’ai vu un ours sur le bord de la route (allez voir la page les animaux) . Je me rapproche de la perfection canadienne. Mon objectif est maintenant de me faire prendre en photo avec les gardes en rouges de Lucky Luke dans les « daltons dans le blizzard« . Ca risque d’être plus dur.